LE CORPS SAIT… LIBÉRER LA PEUR DU MANQUE À TRAVERS LA PRÉSENCE

LE CORPS SAIT… LIBÉRER LA PEUR DU MANQUE À TRAVERS LA PRÉSENCE

Avant même d’être une réalité financière, le manque est une sensation. Une contraction dans le ventre, une gorge serrée, une accélération du cœur. Et si, au lieu d’essayer de “rassurer ton mental”, tu apprenais à écouter ce que ton corps te dit de ton rapport à la sécurité !?

La peur du manque… Une mémoire physique.

Le corps se souvient. Bien avant que les mots “argent”, “manque” ou “sécurité” aient pris sens, il a enregistré des empreintes : des regards inquiets, des disputes à voix basse, des fins de mois silencieuses. Ces sensations se sont logées dans la chair, une tension dans les épaules, une respiration courte, un besoin de tout anticiper pour ne pas revivre l’imprévu.

Ce qu’on appelle “peur du manque” est souvent la traduction corporelle d’anciens stress non digérés. Le mental s’inquiète, mais c’est le corps qui contracte. Et tant que cette mémoire reste bloquée, aucune somme sur un compte ne suffit à créer la paix intérieure. Libérer cette peur ne consiste donc pas à l’effacer, mais à la ressentir pleinement, avec douceur, sans jugement. C’est dans la reconnaissance sincère du ressenti que commence la guérison.

Revenir au présent : le corps comme ancrage de sécurité

Respirer. Ralentir. Sentir le poids du corps sur le sol. Ces gestes simples paraissent anodins, mais ils rééduquent notre système nerveux à la sécurité.

Quand tu respires profondément, tu signales à ton corps qu’il n’y a plus de danger immédiat.
Quand tu marches en conscience, tu redeviens habité·e.
Et quand tu poses tes mains sur ton cœur ou ton ventre, tu rappelles à ton système intérieur qu’il n’est plus seul à veiller.

La lenteur est un remède à la peur. Elle ramène le souffle là où la précipitation avait pris le pouvoir. Petit à petit, tu cesses de courir après le “plus”,…, plus d’argent, plus de contrôle, plus d’assurances et tu redécouvres la suffisance d’un instant pleinement vécu.
La sécurité cesse alors d’être un objectif, elle redevient une sensation.

L’argent comme énergie de vie

Plus tu t’enracines dans ton corps, plus tu sens que l’abondance n’est pas une promesse future mais un flux déjà présent. Tu inspires, tu expires : c’est déjà un mouvement d’abondance. L’argent, lui aussi, respire. Il entre et sort, circule, nourrit, relie. Lorsque tu respires en conscience, tu apprends à laisser la vie circuler sans la retenir et ce mouvement est exactement celui de la prospérité.

Alors, peu à peu, l’argent cesse d’être perçu comme une condition pour se sentir vivant. Il devient une prolongation de ton énergie vitale, un miroir de ton ouverture au don, à la réception, à la vie elle-même. Tu comprends que la vraie richesse n’est pas dans ce que tu possèdes, mais dans ce que tu laisses circuler à travers toi.

Là où la vie circule, l’abondance suit

La sécurité ne vient pas du solde de ton compte en banque mais de la sensation d’être vivant.
Le corps est le premier temple de cette sécurité. Quand tu y reviens, tu redeviens le lieu d’où circule la vie, la gratitude, l’amour et l’argent suit naturellement ce mouvement.

Revenir à ton souffle, c’est revenir à ta source. Et dans cet espace, la peur du manque se dissout, laissant place à une confiance tranquille : celle de savoir que tu es déjà soutenue, ici et maintenant.